La Marne dans la Grande Guerre : le catalogue - page 56

En 1939, il écrit : « Le souvenir de
la part que j’ai prise dans la dési-
gnation du Soldat Inconnu –
en plaçant une gerbe de roses
blanches sur le 3
e
cercueil à
gauche – qui devait recevoir
les honneurs de la reconnaisan-
ce de la nation pour un devoir
bien rempli, est encore très vif et
très précieux pour moi. »
Près de 20 ans après, l’émotion du sergent
Younger était encore très vive et jusqu’à
ses derniers instants, son esprit gardait en
mémoire l’épitaphe « An unknow american
who gave his life in the world war »
3
L’organisation des cimetières
Dans un cimetière militaire de 14-18, on trouve
généralement sur les tombes les informations
suivantes : identité, grade, unité, date de décès,
numéro de sépulture. Les responsables ont parfois
ajouté la religion, soit par une forme particulière
(dôme oriental pour les musulmans tombés pour la
France), soit dans l’inscription (Grande-Bretagne,
Allemagne). Pour les morts non identifiés,
des ossuaires spécifiques ont été construits,
ou des tombes (semblables aux autres) ont été
aménagées, avec une mention particulière.
La taille des cimetières
Certains belligérants ont décidé
de regrouper en un seul lieu une
majorité de leurs soldats tués.
C’est le cas des Italiens.
La nécropole de Bligny regrou-
pe 71 % de leurs combattants
tombés en France entre 1914
et 1918. Les Russes, avec
le cimetière de Saint-Hilaire
Le-Grand, les Polonais avec Aubérive
ont aussi adopté ce choix. Les Britanniques
ont préféré les espaces de taille réduite,
rassemblant les soldats au plus près
du lieu où ils sont morts.
1 Le Commonwealth War Graves
Commission est chargé, depuis 1917,
des soldats du Commonwealth.
2 Le vdk (Volksbund Deutsche
Kriegsgräberfürsorge) est fondé en 1919.
3 Archives Amicale Les Revenants
et Anciens du 106
e
ri
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la marne dans la grande guerre
Cocarde française
de sépulture provisoire.
© Collection privée
1...,46,47,48,49,50,51,52,53,54,55 57,58,59,60,61,62,63,64,65,66,...72
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