Pour la réussite scolaire des enfants en situation de grande pauvreté

6 largement anticipée de façon à permettre aux familles de s’organiser. – Les sorties et les voyages scolaires doivent être accessibles à tous et la mise en place d’aides aux familles les plus démunies facilitée. Nul ne doit être amené à renoncer à un voyage ou à une sortie scolaire pour des raisons financières. – La coopérative scolaire, sollicitation financière faite aux familles dans le premier degré, est un acte volontaire et non obligatoire. Aucune activité scolaire d’un élève ne peut être assujettie à la participation de sa famille à la coopérative et la plus grande vigilance s’impose pour éviter toute désignation ou stigmatisation. Il est par ailleurs fortement conseillé d’associer les parents aux décisions du Conseil de Coopérative. – L’accès à la restauration scolaire des élèves en situation de grande précarité doit être garanti. – Les fonds sociaux doivent être mobilisés de manière suffisante. Les critères d’attribution de ces fonds, les besoins très larges qu’ils peuvent couvrir doivent être portés à la connaissance de tous. Les familles ne demandent pas toujours, aller vers elles nécessite pour les équipes d’être attentives, d’avoir du tact et de l’empathie. – Prévoir un volet social du projet d’établissement ou d’école pour permettre de fédérer les différentes actions sociales autour de la réussite des élèves issus de la grande pauvreté et en débattre explicitement.

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